Regard sur le néoréalisme rose présenté, en français, par Jeanne Baumberger, spécialiste du cinéma italien.
Entre l’austérité du néoréalisme et la férocité de la grande comédie italienne, il y eut le néoréalisme rose.
Jeudi 23 janvier à 17h30 Prélude: Rome ville ouverte de Roberto Rossellini
Vendredi 24 janvier à 18h : Les années difficiles de Luigi Zampa
Samedi 25 janvier à 14h : Dimanche d’Août de Luciano Emmer et à 16h30 Miracle à Milan de Vittorio de Sica
Vendredi 31 janvier à 18h : Pain, amour et jalousie de Luigi Comencini
Samedi 1er février à 14h : Amour et commérage de Alessandro Blasetti et à 16h30 Le pigeon de Mario Monicelli
Le mouvement néoréaliste constitua une révolution thématique et esthétique majeure pour le cinéma italien et mondial. Cependant, sa vision noire et misérabiliste du pays durant l’après-guerre ne rencontrait pas forcément les faveurs du public .Une nouvelle orientation se dessine, ce qui conduira au courant du « néoréalisme rose ». Ce terme désigne les productions italiennes des années 1950 qui, tout en conservant la veine sociale et réaliste propre au néoréalisme, l’orientèrent vers la comédie. Ce virage amorce en tout point la mue vers la commedia all’italiana, versant plus acide de la comédie italienne.
À la fin des années 1950, profitant de la transition du néoréalisme rose, la révolution sera en marche avec Le Pigeon (1958) de Mario Monicelli, qui annonce l’âge d’or féroce des Dino Risi, Luigi Comencini et autres Ettore Scola.
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